Ressources sur la santé mentale

mental_health_1920x590.jpg

 

Bonjour de la part de toute l'équipe Bungie,

Nous avons un message à faire passer à toutes les personnes souffrant d'un problème de santé mentale : on a le droit de ne pas aller bien. Vous n'êtes pas seul.e.s. Notre santé mentale est aussi importante que notre santé physique. C'est pour ça que nous avons rassemblé les ressources sur la santé mentale ci-dessous avec l'aide de Guardians Mental Health.

Si vous connaissez quelqu'un qui a des problèmes de santé mentale, vous pouvez utiliser Bungie.net/MentalHeatlh pour partager ces ressources avec cette personne.

Notre but est de déstigmatiser les problèmes de santé mentale en alimentant ces ressources et en les mettant à jour au fil du temps. C'est un projet qui n'est pas terminé, mais nous voulions le partager avec vous dans l'espoir que ces ressources pourront aider quelqu'un qui en a besoin.

Vous n'êtes pas seul.e.

Love_Bungie_RGB_light_on-transp_small.png

 

Prévention du suicide

Toute vie est précieuse et les pensées suicidaires sont des choses à prendre au sérieux, et qui doivent être traitées par des professionnels de la santé mentale, qualifiés et habilités.

Pour les personnes qui traversent une crise et qui se trouvent aux États-Unis, demandez de l'aide en appelant le 988, or discutant en ligne ici. Si vous vous trouvez en dehors des États-Unis, consultez notre section internationale.

Si vous vous êtes sérieusement blessé.e ou que vous sentez que vous allez le faire, appelez ici :

  • États-Unis, Canada et Mexique : 911
  • Royaume-Uni et Irlande : 999 et 112
  • Australie : 000 et 112
  • France, Allemagne, Italie, Espagne, Corée du Sud, Pologne, Russie et d'autres : 112
  • Urgence malentendants : 711 puis 988 ; 321-800-3323 ; Vidéophone : 573-303-5604 ; et « HAND » par SMS au 839863

Vous trouverez ci-dessous des ressources de prévention pour d'autres pays et d'autres personnes :

International LGBTQIA+ Armée des États-Unis

Apprendre à reconnaître les signes

Aider les autres est une des choses les plus importantes que nous pouvons faire en tant qu'individus. Si vous voyez que quelqu'un traverse une période difficile de sa vie, vous êtes peut-être en mesure de l'aider, ne serait-ce qu'en lui montrant que cela vous touche et que vous êtes une personne sur qui compter.

Voici quelques signes fréquents qui montrent qu'une personne a peut-être besoin d'aide pour gérer ses problèmes émotionnels ou de santé mentale :

  • Dépression ou apathie qui la gêne dans ses obligations ou dans sa vie sociale.
  • Incapacité à gérer les problèmes du quotidien ou réactions extrêmes à certaines situations.
  • Périodes de vive excitation, aussi appelées phases maniaques, qui peuvent comprendre les phénomènes suivants : haute opinion de soi, idées qui fusent, phases d'hyperactivité, logorrhée importante, besoin de sommeil réduit, participation excessive à des activités aux conséquences potentiellement douloureuses (comme une frénésie d'achats ou un comportement physique à risque)
  • Stress ou angoisse sévère.
  • Sentiment permanent de tristesse ou de désespoir.
  • Hausse de la consommation d'alcool ou de drogues.

Que pouvez-vous faire

Vous comporter en ami.e. Cela signifie apporter du soutien à la personne, l'encourager à en parler avec sa famille, ses êtres chers et/ou des professionnels de santé. N'oubliez pas que vous n'êtes pas un.e thérapeute et que vous ne pouvez donc pas proposer de traitement. Vous pouvez cependant êtes une personne soutien, sur qui l'autre pourra compter.

Être un.e ami.e signifie aussi faire des choix difficiles. Vous devrez peut-être appeler les services d'urgence ou un membre de la famille pour le compte de la personne qui vous est chère. Bien que ces décisions soient difficiles à prendre et puissent vous mettre mal à l'aise, il est important de prendre soin de nos amis et de nous assurer qu'ils sont en sécurité.

Accepter la responsabilité de soutenir une personne qui vit une détresse émotionnelle peut s'avérer très stressant et fatigant. N'oubliez pas de reconnaître vos propres limites et de prendre aussi soin de vous.

Voici quelques exemples du soutien que vous pouvez offrir :

      1. Encourager la personne à chercher un traitement
      2. Lui proposer de l'accompagner à ses rendez-vous
      3. Prévoir des activités plaisantes ensemble
      4. Faire du sport ensemble
      5. Encourager la personne à sociabiliser

 

Ressources supplémentaires (en anglais) :

Automutilation

L'automutilation peut se manifester différemment chez chaque personne. Et la manière dont une personne s'automutile peut aller bien au-delà de la référence habituelle aux coupures utilisée dans les médias. Pour simplifier, l'automutilation représente tout ce qu'une personne peut s'infliger pour se blesser physiquement.

Pour les personnes qui traversent une crise et qui se trouvent aux États-Unis, demandez de l'aide en appelant le 988, or discutant en ligne ici avec 988 Suicide & Crises Lifeline. Si vous vous trouvez en dehors des États-Unis, consultez notre section internationale dans la catégorie Prévention du suicide.

Si vous vous êtes sérieusement blessé.e ou que vous sentez que vous allez le faire, appelez ici :

  • États-Unis, Canada et Mexique : 911
  • Royaume-Uni et Irlande : 999 et 112
  • Australie : 000 et 112
  • France, Allemagne, Italie, Espagne, Corée du Sud, Pologne, Russie et d'autres : 112
  • Urgence malentendants : 711 puis 988 ; 321-800-3323 ; Vidéophone : 573-303-5604 ; et « HAND » par SMS au 839863

 

Gérer l'automutilation

On a le droit de ne pas aller bien. Vos émotions sont réelles et vous devez trouver des moyens de les gérer et d'intégrer ce qui se passe dans votre vie. Si vous ressentez un besoin urgent de vous faire du mal, voici quelques points pour vous aider à gérer vos émotions :

      1. Envoyez « HOME » par SMS au 741741 pour entrer en contact avec une vraie personne.
      2. Essayez de canaliser cette énergie dans quelque chose de créatif. L'art, l'écriture, la musique (à écouter ou à jouer) sont de bons exemples.
      3. Essayez de prendre de grandes inspirations et d'utiliser des techniques d'ancrage pour aider à minimiser le sentiment d'urgence.
      4. Téléchargez des applications de méditation qui aident à réduire le stress.
      5. Parlez à un professionnel.

 

Apprendre à reconnaître les signes de l'automutilation

Types de signes les plus courants
  • Se taille
  • Se gratte
  • Se brûle
  • Se creuse la peau
  • Utilise un de ses membres pour se frapper ou pour frapper une autre surface
  • Se perce la peau
  • S'arrache les cheveux
  • Gratte ses blessures

Ressources supplémentaires (en anglais) :

Trouver un professionnel de la santé mentale aux États-Unis.

Une partie de la première étape pour chercher à améliorer notre santé mentale est de trouver un professionnel qui pourra nous aider dans cette démarche. C'est parfois l'étape la plus difficile en raison de la mutuelle, du coût, ou même de la disponibilité d'un prestataire. Les informations suivantes sont partagées pour essayer de faciliter le processus visant à trouver un professionnel de la santé mentale :

 

Personnes ayant une mutuelle

Même si la mutuelle peut être un luxe, gérer les tickets modérateurs, les autorisations et trouver un professionnel qui accepte de travailler avec votre mutuelle peut parfois s'avérer compliqué. Tous les services de mutuelle ont du personnel médical ou des représentants qui peuvent vous aider à trouver un prestataire. Vous devriez pouvoir trouver un professionnel dans votre secteur qui accepte votre mutuelle. Il est important de connaître vos tickets modérateurs et autres franchises. La plupart des mutuelles pourront vous expliquer afin que vous compreniez plus précisément ce que vous devez payer, le cas échéant.

Si votre mutuelle est fournie par votre employeur, il se peut que vous bénéficiiez d'un programme spécial d'accompagnement. Il s'agit de sessions thérapeutiques couvertes par votre employeur. Les sessions sont généralement brèves (entre 4 et 10 sessions en moyenne), mais votre mutuelle peut vous aider à trouver un prestataire spécifique pour cet accompagnement et vous donner des informations sur le nombre de sessions qui seraient couvertes.

 

Personnes sans mutuelle ou dont la mutuelle ne couvre pas la santé mentale

Trouver des ressources locales Barèmes dégressifs Sites utiles
  1. Le 211 est un numéro de téléphone qui met en lien avec divers services de soutien. Cela peut être pour l'aide au logement, l'accès à la nourriture ou encore la santé mentale. Le 211 peut vous aider à obtenir des aides gouvernementales auxquelles vous pourriez avoir droit. Appelez le 211 ou allez sur 211.org pour accéder aux ressources spécifiques de votre État.
  2. La ligne d'écoute de The National Alliance on Mental Illness propose de l'aide et des conseils 24 h/24 et 7 j/7. Vous pouvez contacter la ligne d'écoute au 1-800-950-6264. Rendez-vous sur NAMI.org ou envoyez HELPLINE par SMS au 62640 pour plus d'informations.
  3. The Substance Abuse and Hental Health Services Administration (l'administration des services sur la santé mentale et la toxicomanie) dresse tous les ans la liste des services de traitement des problèmes de santé mentale, organisés par État et par territoire. Rendez-vous sur SAMHSA.gov pour plus d'informations.
  4. Les centres de santé pour étudiants ou les centres de santé fédéraux sont susceptibles de fournir des services gratuits ou à coût réduit pour les problèmes de santé mentale.

Autres moyens de trouver des professionnels de la santé mentale

Parler à votre médecin traitant Sites utiles

Même si ce n'est pas toujours le plus facile, indiquer à votre médecin traitant que vous souhaitez rencontrer un professionnel de la santé mentale peut s'avérer très utile. Il pourra peut-être vous fournir une liste de prestataires avec lesquels il entretient des relations professionnelles.

Même si vos premiers pas dans le traitement des problèmes de santé mentale peuvent s'avérer difficiles, nous espérons que les informations ci-dessus vous faciliteront la tâche et vous aideront à emprunter un chemin de soin positif !

Ressources supplémentaires (en anglais) :

Addiction

L'addiction est l'incapacité à contrôler un certain comportement ou l'utilisation d'une substance, au point que cela interfère avec votre vie quotidienne et vos relations, et/ou vous cause des dégâts psychologiques ou physiques.

L'addiction déclenche les processus de récompense dans votre cerveau. Elle vous fait vous sentir bien quand vous faites une certaine chose. Tout ce qui altère votre humeur de façon positive peut devenir addictif : la nourriture, la caféine, les jeux vidéo, le sucre, le shopping, le sexe, la télévision, le bronzage, les jeux d'argent, le sport, l'alcool, les drogues, les téléphones portables et bien d'autres encore.

Une utilisation modérée ne pose pas de problème. Néanmoins, quand celle-ci devient excessive au point où l'envie de vous y adonner cause des souffrances dans les domaines de la santé, de la famille, des relations, du travail ou des activités quotidiennes, cela devient un véritable problème.

Symptômes de l'addiction

      1. Manque de contrôle – Vous ne pouvez pas vous arrêter de le faire, et vous ne pouvez pas arrêter d'y penser. Pour pouvoir continuer, vous avez envie de faire des choses que vous ne feriez pas en temps normal.
      2. Intrusion dans la vie quotidienne, les relations et le travail – Vos responsabilités sont mises à mal parce que votre temps, et d'autres choses, servent uniquement à soutenir votre addiction, et que les gens commencent à s'en rendre compte.
      3. Ignorance des problèmes et des risques physiques – Même si vous savez que vous avez des problèmes de santé ou que vous pourriez vous blesser, vous continuez.
      4. Difficulté à gérer les émotions – Vous devenez plus sensible au stress, vous vous emportez plus souvent et vous êtes plus sur la défensive. Vous n'arrivez pas à identifier exactement ce que vous ressentez.
      5. Changement d'apparence – Votre apparence a changé (perte de poids, relâchement notable dans votre hygiène, etc.).
      6. Manque d'énergie – Vous n'avez plus assez d'énergie pour faire autre chose qu'alimenter votre addiction.

Si vous ressentez de l'anxiété et que vous voulez parler à quelqu'un, envoyez « HELLO » par SMS au 741741 pour une écoute gratuite 24h/24 et 7j/7.

 

Traitement et guérison

Bien que l'addiction soit un trouble chronique, susceptible de vous faire rechuter souvent, on peut tout à fait en guérir, que ce soit par soi-même, avec l'aide de ses relations, ou encore via le corps médical. En général, il faut passer par de nombreuses tentatives pour réussir. Même si vous échouez, vous pouvez toujours réessayer et apprendre de vos échecs. Beaucoup de chemins mènent à la guérison et le plus important pour vous est de trouver celui qui vous convient. Voici quelques exemples :

  • Traitement à base de médicaments
  • Thérapie et conseil comportementaux
  • Appareils médicaux pour aider au sevrage
  • Traitement des facteurs psychologiques liés, comme la dépression
  • Suivi continu pour réduire les risques de rechute

 

Ressources supplémentaires (en anglais) :

Anxiété

Les troubles de l'anxiété sont plus qu'une simple peur ou inquiétude temporaire. Certaines réactions physiques peuvent perturber des activités quotidiennes telles que le travail, l'école ou les relations sociales. Il se peut que vous ressentiez de l'anxiété face à un problème au travail, avant de passer un examen, ou bien avant de prendre une décision importante. Chez une personne qui a des troubles de l'anxiété, celle-ci ne disparaît pas et peut même empirer avec le temps.

Les personnes souffrant d'anxiété peuvent présenter des symptômes parmi les suivants :

      1. Se sentir inquiet.ète, nerveux.se ou sur les nerfs
      2. Se sentir facilement fatigué.e
      3. Difficultés de concentration ou moments d'absence
      4. Irritabilité
      5. Tension musculaire
      6. Troubles du sommeil (difficulté à s'endormir ou à rester endormi.e, inquiétude, sommeil insuffisant)
      7. Anxiété et inquiétude excessives, difficiles à contrôler

Si vous ressentez de l'anxiété et que vous voulez parler à quelqu'un, envoyez « HELLO » par SMS au 741741 pour une écoute gratuite 24h/24 et 7j/7.

 

Ressources supplémentaires (en anglais) :

Harcèlement et cyberharcèlement

Tout le monde mérite d'être traité avec gentillesse et respect. Le harcèlement et l'intimidation sont inacceptables et ne doivent pas être tolérés. Si vous êtes harcelé.e, ce n'est pas votre faute.

Si vous êtes victime de harcèlement, veuillez envoyer « HELLO » par SMS au 741741, contactez STOMP Out Bullying HelpChat Line, ou appelez le 1-800-273-8255 ou le 1-201-463-8663.

Si vous vous êtes sérieusement blessé.e ou que vous sentez que vous allez le faire, appelez ici :

  • États-Unis, Canada et Mexique : 911
  • Royaume-Uni et Irlande : 999 et 112
  • Australie : 000 et 112
  • France, Allemagne, Italie, Espagne, Corée du Sud, Pologne, Russie et d'autres : 112
  • Urgence malentendants : 711 puis 988 ; 321-800-3323 ; Vidéophone : 573-303-5604 ; et « HAND » par SMS au 839863

Vous trouverez ci-dessous des ressources de prévention :

 

De plus, les personnes harcelées peuvent suivre les conseils suivants pour essayer de se protéger :
      • Vous en aller si c'est possible
      • Racontez ce qui se passe à une personne de confiance
      • Si c'est à l'école, contactez un enseignant, un conseiller, votre chef d'établissement, ou tout membre de l'administration, voire votre ministère si rien n'a changé
      • Essayez d'éviter le.la harceleur.euse quand vous êtes seul.e
      • Bloquez cette personne sur tous les réseaux sociaux et tout autre canal par lequel elle peut vous contacter
      • Si cette personne vous a déjà contacté, ne lisez pas ses messages et n'y répondez pas, mais bloquez-les
      • Ayez le courage de ne pas y réagir
      • N'ayez pas peur de demander de l'aide aux personnes en qui vous avez confiance
      • Gardez une trace du harcèlement pour prouver à quel point c'est grave, y compris tout message que vous avez pu recevoir en ligne
      • Ne partagez jamais votre nom, votre âge, votre adresse ou vos informations de contact avec qui que ce soit
      • Pensez à toujours vous déconnecter de vos comptes en ligne et ne partagez aucun mot de passe

Si vous êtes victime de harcèlement, veuillez envoyer « HELLO » par SMS au 741741, contactez STOMP Out Bullying HelpChat Line, ou appelez le 1-800-273-8255 ou le 1-201-463-8663.


Qu'est-ce que le harcèlement et le cyberharcèlement ?

On parle de harcèlement quand quelqu'un met une autre personne dans l'embarras, la menace ou l'offense. On parle de cyberharcèlement quand le harcèlement peut avoir lieu n'importe quand et de façon anonyme sur Internet via les téléphones portables, les ordinateurs, les tablettes, les réseaux sociaux et autres applications de discussion.

 

Jeux en ligne et cyberharcèlement

Jouer à des jeux vidéo doit être une activité divertissante et plaisante. Quand on joue en ligne, les émotions sont parfois exacerbées et, si certains joueurs n'ont pas de bonnes performances, ils sont harcelés par d'autres. Comme il est facile de rester anonyme en ligne, il peut s'avérer compliqué de faire porter la responsabilité aux joueurs qui en harcèlent d'autres et qui se servent des jeux pour s'en prendre à eux, parfois en leur volant des informations.

Conseils pour stopper le cyberharcèlement dans les jeux

      • Empêchez le joueur harceleur d'entrer en contact avec vous en le bloquant. S'il est dans votre liste d'amis, vous pouvez l'en sortir, via votre jeu et le bouton « Bloquer » correspondant à votre jeu et votre plateforme, et en modifiant les paramètres de votre plateforme pour que les non-amis ne puissent pas vous contacter. 
      • Signalez le joueur harceleur en utilisant vos outils de Signalisation dans le jeu. Lire notre article sur le signalement des joueurs dans Destiny 2 Si le harceleur menace de vous signaler, ne vous inquiétez pas : seuls les joueurs qui enfreignent les règles sont bannis.
      • Quitter une partie ou quitter le jeu peut être une solution immédiate. Certains jeux peuvent vous avertir ou vous pénaliser si vous quittez une partie, mais vous l'aurez fait pour votre propre protection.
      • Contactez l'équipe de soutien du jeu ou les modérateurs pour voir s'ils peuvent vous aider. Si vous le pouvez, fournissez des preuves du harcèlement, comme des captures d'écran ou des vidéos.
      • Parlez-en à un parent ou à un tuteur et demandez-leur s'ils peuvent vous aider.
      • Si le harcèlement empire et que vous commencez à ne plus vous sentir en sécurité, contactez les forces de l'ordre de votre secteur pour voir si elles peuvent vous aider.

Prévention du cyberharcèlement dans les jeux

Pour empêcher en amont le cyberharcèlement d'avoir lieu, voici des conseils utiles :

      • Modifiez les paramètres de confidentialité, de communication et de sécurité de votre plateforme pour que seuls vos amis puissent vous contacter.
      • Désactivez le chat textuel et/ou vocal ou bien modifiez les paramètres du jeu pour qu'ils ne soient utilisables qu'avec vos amis ou quand vous êtes en équipe.
      • N'ouvrez pas de messages ou de demandes de chat vocal provenant de personnes inconnues.
      • Protégez bien vos informations personnelles et ne les partagez avec personne. Cela comprend : nom, adresse e-mail, numéro de téléphone, comptes sur les réseaux sociaux, date de naissance et lieu de résidence.

Si vous êtes victime de harcèlement, veuillez envoyer « HELLO » par SMS au 741741, contactez STOMP Out Bullying HelpChat Line, ou appelez le 1-800-273-8255 ou le 1-201-463-8663.

Enfants : Comment en parler à un adulte

Si vous vous faites harceler, vous devriez en parler à un adulte. Vous avez peut-être peur et vous pensez que cela ne changera rien, mais personne ne pourra vous aider tant que vous n'en aurez pas parlé à un adulte. Il vous sera peut-être difficile d'expliquer ce qui se passe, alors décidez de ce que vous voulez dire et à qui vous voulez le dire. Parfois, il est plus difficile de parler de votre problème à un parent qu'à quelqu'un d'autre.

Personnes à qui parler « Que dire ? » Exemples
  • Parent
  • Enseignant.e ou principal.e
  • Entraîneur.euse
  • Membre de votre famille
  • Tuteur.trice
  • Conseiller.ère

Aide pour les parents

Si votre enfant se fait harceler, plusieurs choses peuvent l'empêcher de vous en parler : la honte, la peur que ça empire les choses, la peur de ne pas être cru ou que vous ne puissiez rien faire. Donnez-lui accès à un environnement sûr et qui soutient, félicitez votre enfant parce qu'il vous a parlé, c'était la bonne chose à faire. Préparez-vous à l'écouter sans porter de jugement ou sans être critique au sujet de son comportement avant le début du harcèlement. Votre enfant n'est peut-être pas encore prêt à vous expliquer la situation et c'est normal. Laissez-lui du temps et dites-lui bien que vous êtes là pour l'aider. Une fois que votre enfant commence à vous raconter son histoire, essayez d'en apprendre un maximum sur la situation. Préparez-vous à servir de porte-parole pour votre enfant et à parler à son chef d'établissement ou à une personne responsable pour remédier à la situation.

Assurez-vous que votre enfin sache :
        1. Que ce n'est pas sa faute et qu'il ne doit pas s'en vouloir.
        2. Que vous êtes là pour l'aider.
        3. Que c'est le rôle d'un adulte de défendre son enfant, en particulier en cas de harcèlement.
        4. Que le harcèlement n'est jamais normal ou acceptable.
        5. Que personne ne mérite d'être harcelé.
        6. Qu'il ou elle mérite d'être traité.e avec gentillesse et respect.
        7. Qu'il ou elle a le droit de se sentir en sécurité.

Une fois que vous aurez rassemblé assez d'informations, remerciez votre enfant pour avoir eu le courage de parler.


Que faire

Vous devriez commencer par contacter l'enseignant et le conseiller d'orientation pour parler du problème. La plupart des écoles ont des programmes et des protocoles anti-harcèlement. Organisez des rencontres, demandez une enquête immédiate sur la situation, demandez quelles sont les mesures visant à protéger votre enfant, demandez comment l'identité et la confidentialité de votre enfant sont assurées afin d'éviter toutes représailles. Pensez à prendre des notes, emmenez aux réunions toute personne dont vous avez besoin et demandez à ce que l'enquête reste confidentielle.

      1. Si l'établissement scolaire ne s'occupe pas correctement de la situation, contactez son chef d'établissement, le ministère de l'Éducation ou toute autre organisation responsable.
      2. Si vous avez de sérieux doutes quant à la sécurité de votre enfant, il vous faudra peut-être contacter les autorités et, si possible, le faire transférer dans un autre établissement.

Aidez votre enfant à apprendre à réagir en cas de harcèlement, par exemple en :

      1. Parlant lorsque le harcèlement a lieu
      2. Essayant de ne pas montrer ses émotions ou craquer devant le harceleur
      3. Parlant à un adulte de confiance

Cherchez de l'aide si votre enfant parle de suicide ou semble plus contrarié que d'habitude. Si vous ne pouvez pas chercher un docteur ou un professionnel de la santé mentale aux États-Unis, demandez de l'aide en appelant ou textant le 988, ou en discutant en ligne ici avec 988 Suicide & Crises Lifeline.Si vous vous trouvez en dehors des États-Unis, consultez notre section internationale dans la catégorie Prévention du suicide.

 

Harcèlement chez les adultes

Les enfants et les adolescents ne sont pas les seuls à se faire harceler. Cela peut aussi arriver aux adultes, en particulier sur leur lieu de travail. Le harcèlement chez les adultes peut s'avérer plus subtil et plus sophistiqué que ce qui a lieu chez les plus jeunes, avec des objectifs d'humiliation, de dénigrement ou d'oppression.

Les harceleurs adultes peuvent adopter un comportement très cruel : insultes personnelles, critiques injustifiées en public, « blagues » visant à vous ridiculiser, invasion de votre espace personnel, exclusion de votre groupe ou des activités du lieu de travail, rejet de vos suggestions, contact non souhaité... La manipulation psychologique est une autre tactique fréquemment utilisée, au point où les victimes en viennent à douter de leur mémoire, de leur jugement ou de leurs compétences. Cela peut limiter la capacité de la victime à réaliser correctement son travail ou à mener correctement sa vie personnelle.

 

Conseils pour les victimes adultes

      1. Protégez-vous et gardez vos distances. Le plus important est de vous protéger et de vous sortir des situations dangereuses. Si nécessaire, contactez les forces de l'ordre et une ligne d'écoute d'urgence ou de crise. Sur les réseaux sociaux, si possible, retirez le harceleur de la liste d'amis et bloquez-le.
      2. Ne montrez pas votre peur. Regardez la personne dans les yeux et parlez calmement de ce qui se passe. Même si cela peut vous sembler difficile, ça peut empêcher certains harceleurs de continuer à s'en prendre à vous.
      3. Entrez en contact avec d'autres personnes. Les harceleurs ciblent généralement les personnes isolées. Par conséquent, si d'autres personnes vous entourent et vous soutiennent, celles-ci vous permettront de moins souffrir de la solitude et vous aideront à gérer la situation.
      4. Signalez le harceleur. Si vous êtes sur votre lieu de travail et qu'un collègue vous harcèle, exprimez-vous et signalez cette personne. Sur un lieu de travail, tout le monde doit avoir une attitude professionnelle. Par leurs actions, les harceleurs ne font pas preuve de professionnalisme et ils doivent être réprimandés.
      5. Gardez des preuves du harcèlement. Archiver chaque comportement déplacé peut vous aider à monter un dossier pour votre employeur ou, dans certains cas, pour la police si le comportement du harceleur commence à vous infliger des dégâts physiques ou émotionnels. Sauvegardez tous les courriels et faites une capture d'écran de toute communication (y compris sur les réseaux sociaux) que vous recevez et notez tous les événements qui ont eu lieu.  Certains comportements sont considérés comme du harcèlement discriminatoire ou des crimes de haine. Dans certains cas, les harceleurs peuvent être poursuivis en justice.

  

Signes de harcèlement

Le harcèlement est parfois difficile à détecter, mais certains signes clés sont à surveiller en priorité. En restant attentif aux signes avant-coureurs, vous pourriez mieux soutenir vos amis et contacter de l'aide en cas de besoin.

Signes indiquant qu'on est harcelé.e Signes indiquant qu'on harcèle les autres
  • Blessures que l'enfant ne peut pas expliquer
  • Changements dans son alimentation ou son sommeil
  • Simule une maladie ou dit être malade
  • Maux de tête ou d'estomac
  • Évite les situations sociales, y compris avec des personnes considérées comme des ami.e.s
  • Baisse de l'estime de soi
  • Automutilation ou autre comportement dangereux
  • Perte d'objets personnels
  • Résultats scolaires en baisse

Syndrome d'épuisement professionnel (« burn-out »)

Le burn-out est une forme d'épuisement physique, mental et émotionnel causé par un stress excessif et prolongé. Il survient quand vous ressentez un accablement, un épuisement émotionnel et une fatigue globale, qui sont généralement liés à votre travail, mais qui peuvent aussi apparaître dans d'autres domaines de votre vie.

Le problème du burn-out peut avoir diverses influences systémiques, ce qui signifie que la cause peut être attribuée au système dont on fait partie plutôt qu'à l'individu.

Il y a trois catégories de symptômes du burn-out :

Physique Émotionnel Comportemental
  • Le manque d'énergie, la sensation d'être tout le temps fatigué et de se fatiguer facilement, l'épuisement.
  • Maux de tête ou douleurs musculaires fréquents
  • Faible immunité, maladies fréquentes
  • Modification de vos habitudes de sommeil et/ou de votre appétit

Facteurs systémiques pouvant causer un burn-out

Le burn-out peut être attribué à un système de facteurs de stress appliqués à un individu, plutôt qu'à un individu qui ne serait pas capable de « gérer » le stress. Il existe six facteurs communément reconnus pour contribuer au burn-out, et que les gens peuvent développer dans leur travail :

      1. Charge de travail - La quantité de travail que quelqu'un peut traiter pendant un temps défini. Quand on est en surcharge de travail, il y a trop de choses à faire en trop peu de temps, avec trop peu de ressources. 
      2. Contrôle - La capacité qu'une personne pense avoir à influencer des décisions qui affectent son travail, à accéder aux ressources dont elle a besoin. L'autonomie et l'indépendance dans la prise de décision.
      3. Récompense - Sur le lieu de travail, la récompense fait référence à l'encouragement qu'une personne peut recevoir pour influencer son comportement. Les récompenses peuvent être financières, sociales ou intrinsèques. Un manque de reconnaissance et de récompense augmente la vulnérabilité d'une personne et peut pousser au burn-out.
      4. Communauté - Le soutien mutuel et la promixité dont une personne peut bénéficier auprès de son équipe. Quand les relations sur le lieu de travail manquent de soutien et de confiance, le risque de burn-out est plus élevé.
      5. Impartialité - Elle fait référence à la façon dont les gens sont traités (équitablement, avec respect...).
      6. Valeurs - La motivation qu'une personne ressent pour son travail et ce qui l'a initialement attirée vers celui-ci. Quand la valeur qu'une personne attribue à son travail est en conflit avec ce que ce travail exige, elle peut faire des concessions ou des compromis qui mettent à mal ses valeurs.

Quand un ou plusieurs de ces facteurs créent une expérience négative sur le lieu de travail, cela peut mener aux trois dimensions du burn-out. Le modèle à trois dimensions du Maslach Burnout Inventory évalue l'expérience d'un individu dans son travail en mesurant ce qui suit :

      • Épuisement émotionnel - Le sentiment que votre travail crée chez vous une tension et un épuisement émotionnels.
      • Dépersonnalisation - Une tendance à vous montrer insensible, et à offrir des réactions impersonnelles face aux personnes que vous fréquentez (au travail, dans un cadre médical, scolaire, etc.).
      • Accomplissement personnel - Les sentiments de compétence et de réussite dans votre travail.

Burn-out hors du travail

Le burn-out qui n'est pas lié au travail peut avoir lieu dans différents rôles joués par une personne, en particulier quand vous dépensez beaucoup d'énergie dans le rôle concerné. Les rôles demandent beaucoup d'énergie et impliquent divers degrés de stress. Les stéréotypes et la stigmatisation peuvent donner l'impression aux personnes souffrant de burn-out à l'intérieur de ces rôles qu'elles sont responsables de leurs problèmes. En conséquence, elles masquent souvent leurs difficultés aux yeux des autres. S'il n'est pas traité, le burn-out peut avoir des conséquences graves pour les personnes touchées.

Les types de burn-out les plus courants hors du travail sont :

      • Le burn-out parental – Les parents en burn-out peuvent s'imposer un énorme niveau de stress car ils essaient trop de tout faire. Parfois, cela les pousse à essayer de quitter leur rôle parental pour préserver l'énergie qui leur reste. Les parents peuvent aussi avoir l'impression de ne pas être les parents qu'ils voudraient être et d'en éprouver de la honte.
      • Le burn-out des aidants bénévoles – Les gens qui donnent bénévolement de leur temps pour aider à s'occuper d'une personne dépendante (malade, handicapée...) sont parfois appelés des « aidants ». Il est parfois difficile pour les aidants de s'accorder une pause dans leurs responsabilités parce qu'ils ont l'impression que quelqu'un dépend d'eux.
      • Le burn-out relationnel/marital – Les conflits à long terme dans une relation ou un mariage peuvent menacer la qualité de cette relation, ce qui mène à une possible augmentation de l'agressivité et à une dégradation des sentiments amoureux. S'accorder des périodes spécifiques avec le/la partenaire pour se reconnecter peut aider à combattre ce type de burn-out. La thérapie peut aussi être une option pour les couples qui ne trouvent plus de terrain d'entente.

Stratégies communes pour prévenir et gérer le burn-out

Même si essayer de gérer le burn-out sans résoudre les problèmes systémiques qui le causent peut, de fait, prolonger la sensation de burn-out, beaucoup de personnes sont incapables de changer le système par elles-mêmes. Si vous ne trouvez pas de soutien, voici quelques conseils utiles qui pourraient vous aider, mais qui ne résoudront pas totalement le problème tant que les problèmes systémiques ne seront pas réglés :

      1. Se tourner vers les autres – C'est tout à fait normal de demander de l'aide. Adressez-vous à vos proches, communiquez avec votre partenaire, votre famille, vos amis. Si c'est lié à votre travail, parlez à votre responsable et essayez de trouver un rythme de travail plus facile à gérer.
      2. Soyez plus sociable dans vos environnements – La communication est essentielle dans toute relation et peut aider à créer un environnement sain. Vous lier d'amitié avec des collègues peut vous aider à gérer votre stress au travail. Discuter avec un voisin peut parfois déboucher sur la création d'un lien amical, et participer à des activités en groupe peut agrandir votre cercle social.
      3. Dormez suffisamment – Trouvez de bonnes habitudes de sommeil. Notre corps a besoin de temps pour se reposer et reprendre des forces. Il ne peut pas y arriver si votre sommeil ne vous offre pas de repos. Essayez de limiter votre utilisation du smartphone avant d'aller au lit, d'éviter la caféine et de créer un rituel de coucher relaxant pour vous aider à mieux dormir.
      4. Limitez vos contacts avec les personnes négatives – Si vous êtes en burn-out, passer du temps avec des personnes négatives peut avoir un effet néfaste sur votre humeur, et exacerber votre sensation de burn-out.
      5. Pratiquez une activité physique – Prendre le temps de faire au moins 30 minutes d'exercice physique chaque jour peut avoir de nombreux effets bénéfiques sur votre humeur, votre santé mentale et votre bien-être général. Vous pouvez même diviser ces 30 minutes en épisodes de 10 minutes d'activité trois fois dans la journée.
      6. Réévaluez vos priorités – Concentrez-vous sur l'amélioration de votre état en vous fixant des limites, en apprenant à dire non et à ne pas prendre trop de risques. Faites des pauses, nourrissez votre créativité et faites des choses qui vous font plaisir.
      7. Mangez sainement – Ce que votre corps absorbe peut avoir un impact important sur votre humeur et sur l'énergie dont vous disposez au fil de la journée. Réduisez votre consommation de sucre, de caféine et de « malbouffe », mangez plus d'acides gras omega-3 (comme le poisson gras et les noix), évitez la nicotine et modérez votre consommation d'alcool.
      8. Reconnaissez votre stress – Quel que soit votre rôle, vous ressentez probablement du stress. Accepter le fait que votre rôle est difficile et reconnaître que vous n'avez peut-être pas le temps ou l'énergie pour faire d'autres choses peut vous aider à réduire votre stress parce que vous vous autorisez à mettre de côté des choses sans importance.
      9. Faites de petits changements – Même si vous ne pouvez pas toujours prendre des vacances, vous pouvez réaliser de petits changements pour réduire les facteurs de stress dans votre vie. Rééquilibrer les facteurs de stress modifiables de votre vie, par exemple en déléguant à d'autres personnes certaines tâches ou en réduisant vos engagements, peut vous faire gagner en flexibilité et en équilibre.
      10. Cultivez vos compétences – Être parent, ou avoir un autre rôle, peut être un processus qui vous fait apprendre et grandir. Personne ne dispose de toutes les réponses tout de suite. Participer à des séminaires, poser des questions sur la santé mentale, trouver un thérapeute, ou même simplement regarder des vidéos sur YouTube peut vous aider à améliorer vos compétences dans les rôles que vous occupez.

Si vous ressentez de l'anxiété et que vous voulez parler à quelqu'un, envoyez « HELLO » par SMS au 741741 pour une écoute gratuite 24h/24 et 7j/7. Si vous vous trouvez en dehors des États-Unis, consultez notre section internationale dans la catégorie Prévention du suicide.

 

Ressources supplémentaires (en anglais) :

Dépression

La dépression clinique est une maladie mentale aussi fréquente que sérieuse. Ses symptômes sont graves et impactent de nombreux éléments de la vie quotidienne, tels que la façon dont vous vous sentez, ce que vous pensez, votre sommeil, votre appétit et votre motivation. Pour être diagnostiqué comme personne dépressive, vous devez présenter les symptômes depuis au moins deux semaines.

Les personnes dépressives peuvent essayer de cacher leur état, ou bien ne pas se rendre compte qu'elles le sont.

Si vous vous sentez déprimé.e et que vous avez besoin de parler à quelqu'un, envoyez « HELLO » par SMS au 741741 pour une écoute gratuite 24h/24 et 7j/7. Si vous vous trouvez en dehors des États-Unis, consultez notre section internationale dans la catégorie Prévention du suicide.


Reconnaître la dépression

      1. Humeur triste presque toute la journée et presque tous les jours
      2. Perte d'intérêt ou de plaisir dans la quasi-totalité de vos activités
      3. Gain de poids ou perte de poids importante en dehors du cadre d'un régime
      4. Manque ou surabondance de sommeil chaque nuit ou presque
      5. Faire des gestes sans raison (comme taper du pied, ou faire les cent pas dans une pièce) ou bien constater un ralentissement des mouvements, des pensées et du discours
      6. Fatigue ou manque de tonus
      7. Se sentir particulièrement inutile ou ressentir une culpabilité inappropriée
      8. Baisse de la capacité à réfléchir ou à se concentrer, indécision
      9. Pensées suicidaires fréquentes

 

Trouver de l'aide

Voici d'autres conseils qui pourraient vous aider, ou aider un être cher, pendant un traitement contre la dépression :

      1. Entrer en contact avec un professionnel de la santé. Certains types de dépression, telle que la dépression chronique, ne peuvent pas être gérés uniquement avec les conseils listés ci-dessous, et requièrent l'aide d'un professionnel de la santé pour vous aider à gérer ces symptômes.
      2. Essayez d'être actif.ve et de faire de l'exercice.
      3. Fixez-vous des buts réalistes à atteindre.
      4. Essayez de passer du temps avec d'autres personnes et de vous confier à un.e ami.e ou à un parent.
      5. Essayez de ne pas vous isoler, laissez les autres vous aider.
      6. Préparez-vous à ce que votre humeur s'améliore progressivement, mais pas immédiatement.
      7. Continuez à vous renseigner sur la dépression.

 

Ressources supplémentaires (en anglais) :

Syndrome de l'imposteur

Le syndrome de l'imposteur est un sentiment qui peut survenir quand quelqu'un doute de sa réussite, de ses compétences ou de son expertise en se comparant à ses pairs et développe une peur intériorisée de se voir accusé d'imposture ou d'échec.

Signes et symptômes

Parfois, quand on vous félicite pour vos succès, vous ignorez les remarques et vous prétendez qu'il s'agit simplement de timing, de chance ou d'autres éléments plutôt que de vos compétences. Si vous faites ça trop souvent, vous ne pourrez jamais croire que votre succès est mérité. Comme vous ne croyez pas avoir mérité vos succès, vous craignez que les autres finissent par penser la même chose.

Par conséquent, vous aurez peut-être tendance à travailler plus dur qu'avant en vous disant que :

  • vous empêcherez les autres de voir vos échecs ou vos défauts ressentis
  • vous vous sentirez mieux en « dupant » les gens
  • vous finirez par devenir digne du rôle que vous ne pensez pas avoir mérité
  • vous couvrirez ce que vous pensez être un manque d'intelligence

En travaillant plus dur pour accomplir davantage, ce que vous accomplirez ne vous rassurera pas, parce que vous le verrez comme un produit de votre effort visant à maintenir « l'illusion » de votre réussite. Ensuite, vous endosserez la responsabilité de toutes les erreurs commises, même si vous considérez que vos succès ne viennent pas de vos compétences.

Au fil du temps, cela peut alimenter un cycle d'anxiété, de dépression, de culpabilité et de burn-out.


Les cinq types

On distingue cinq types de personnes qui souffrent du syndrome de l'imposteur :

      1. L'expert – Il s'agit de celui qui essaie de tout savoir et de tout comprendre sur un sujet, et qui se considère comme un raté s'il ne sait pas répondre à une question, ou bien s'il se rend compte qu'il a raté des éléments d'information sur le sujet.
      2. Le solitaire – Il s'agit de celui qui pense être un raté s'il ne parvient pas à trouver le succès par lui-même. Demander de l'aide, ou en accepter, signifie pour lui admettre ses propres limites et reconnaître son échec.
      3. Le génie – Quand celui qui a toujours réussi à tout apprendre rapidement commence à lutter, ça peut être un grand coup porté à son ego et à sa santé mentale, qui va causer de la gêne ou de la honte, pour ne pas avoir réussi avec facilité.
      4. Le perfectionniste – Celui qui s'efforce d'être parfait se fixe des objectifs extrêmement hauts. S'il ne les atteint pas tous, il peut avoir l'impression d'être un raté, même s'il lui en manque très peu pour y parvenir.
      5. Le super héros – Pour lui, réussir signifie s'efforcer d'atteindre ses propres limites et utiliser autant d'énergie que possible dans chaque rôle que l'on joue. S'il ne se donne pas à 100 % tout le temps ou s'il pense pouvoir faire plus alors qu'il ne le peut pas, il aura l'impression d'être un raté.

Surmonter le syndrome de l'imposteur

Si vous pensez ressentir des sentiments liés au syndrome de l'imposteur, voici plusieurs façons de les surmonter :

      1. Préparez-vous à ces sentiments – Vous pouvez vous préparer à ressentir le syndrome de l'imposteur. Quand ces sentiments arrivent, reconnaissez-les et essayez de vous rassurer. Ce sont simplement des émotions et vous êtes tout à fait capable de réussir ce que vous entreprenez.
      2. Gardez une trace de vos réussites – Si les gens vous félicitent, prenez-en note par écrit et gardez ça près de vous. Si c'est par chat ou par courriel, sauvegardez-les dans un document auquel vous pourrez accéder plus tard quand vous avez la sensation d'être un imposteur.
      3. Reconnaissez vos compétences – Vous n'avez pas forcément besoin de demander de l'aide aux personnes plus expérimentées. Vous pouvez aussi conseiller et aider celles qui manquent d'expérience, ce qui vous permet de reconnaître l'étendue de votre savoir-faire.
      4. N'oubliez pas ce dans quoi vous êtes doué – Mettez par écrit ce que vous faites bien et les domaines dans lesquels vous pensez avoir besoin de vous améliorer.
      5. Arrêtez de vous comparer aux autres – Quand quelqu'un réussit quelque chose, ne comparez pas votre réussite à la sienne. Au lieu de ça, reconnaissez que vous avez tous les deux accompli des choses, et réjouissez-vous-en.
      6. Apprenez à vous réjouir de l'imperfection – Ne laissez pas l'imperfection être l'ennemi du bien. Essayez toujours de faire de votre mieux, mais ne laissez pas cela entraver vos progrès. Trouvez un équilibre raisonnable entre les deux pour pouvoir continuer à vous réjouir de vos succès.
      7. Parlez à un(e) ami(e) ou un mentor – Vos ami(e)s et vos mentors peuvent vous aider à comprendre vos sentiments, vous rassurer en vous disant qu'ils sont normaux et rationnels, et vous encourager dans votre croissance et votre progrès.
      8. Parler à un professionnel – Parler à un thérapeute ou un psychologue peut vous aider à sortir du cycle du syndrome de l'imposteur.

 

Ressources supplémentaires (en anglais) :

Le traumatisme

Le traumatisme n'est pas un choix conscient, mais une réaction de survie normale de notre cerveau et de notre système limbique aux situations anormales.

Définition du traumatisme

Le mot « traumatisme » peut englober beaucoup d'expériences différentes. Cependant, le consensus est que le traumatisme est souvent une blessure invisible qui touche les gens aussi bien émotionnellement que psychologiquement ou physiologiquement.

Le traumatisme est une réponse émotionnelle face aux événements violents que l'on apprend, voit ou vit, comme les accidents, les catastrophes naturelles, les pertes dévastatrices, la guerre, le racisme systémique, la peur durable et le stress vécu dans les relations ou les environnements de travail toxiques (APA, CPA, NCPTSD). Le traumatisme peut aussi affecter les générations futures d'une famille ou d'un groupe de personnes. Il s'agit alors de traumatisme intergénérationnel.

Bien que beaucoup de personnes soient exposées à ce genre d'événement au cours de leur vie (aux États-Unis, 50 % des hommes et 60 % des femmes), tout le monde ne développe pas forcément de troubles de stress post-traumatique (TSPT). En général, seuls 8 % des 50 % d'hommes et 20 % des 60 % de femmes en question développent un TSPT. Pour les personnes qui connaissent un traumatisme, les symptômes suivant l'événement (pensées inquiétantes, images persistantes, forte sensation de menace, vide émotionnel, irritabilité) durent plus qu'ils ne devraient et leur santé physique, mentale, émotionnelle, relationnelle et spirituelle en est affectée.

Suite à un incident traumatisant, on peut se sentir étourdi, désorienté et incapable de traiter l'information que constitue l'événement. Notre cerveau réagit à ce qui s'est passé en passant en « mode alerte » (amygdale), mais, en parallèle, notre mémoire de stockage et de souvenir (hippocampe) ne fonctionne pas très bien. Cela peut mener à une multitude de sensations et de symptômes non désirés :

        1. Sentiment intense et imprévisible de peur ou de colère – Anxiété, nervosité, sensation d'être accablé par la douleur ou le chagrin. Ces symptômes peuvent également accroître l'irritabilité et provoquer des sautes d'humeur.
        2. Flashbacks et souvenirs non désirés du traumatisme – Des souvenirs précis et fréquents de l'événement peuvent apparaître suite au traumatisme. Ces souvenirs peuvent apparaître sans raison et éventuellement provoquer des réactions physiques sérieuses comme une accélération du rythme cardiaque, une sudation excessive ou des crises de panique. Les flashbacks peuvent affecter votre capacité à vous concentrer et à prendre des décisions.
        3. Hypervigilance – Les sirènes, les bruits forts, les odeurs de brûlé ou autres sensations environnementales peuvent stimuler des souvenirs de la catastrophe et augmenter l'anxiété. Ces facteurs déclencheurs peuvent accompagner la peur que l'événement traumatisant se reproduise.
        4. Pensées négatives sur les autres et leurs intentions – Le manque de confiance peut dégrader les relations avec d'autres personnes en raison d'une prudence excessive et d'une difficulté à accorder sa confiance. Les conflits et les désaccords avec des membres de la famille ou des collègues de travail peuvent être plus fréquents.
        5. Comportement d'évitement du danger perçu – Suite à l'événement, les gens peuvent se montrer introvertis, isolés ou se désengager des activités sociales habituelles.
        6. Idées négatives sur soi-même et sur le rôle que nous aurions joué dans l'événement – Les gens peuvent se sentir coupables et éprouver de la honte suite à l'événement, ils se rejettent souvent la faute sur eux-mêmes pour les conséquences de cet événement.
        7. Troubles dissociatifs – Détachement, déréalisation et dépersonnalisation.
        8. Modifications du rythme du sommeil – Cauchemars, paralysie du sommeil, réveil trop tôt.
        9. Troubles somatiques – Maux de tête, nausée et douleur thoracique peuvent survenir et nécessiter un traitement médical. Des problèmes médicaux antérieurs peuvent être affectés par le stress lié au traumatisme.

Réactions au stress

Après avoir connu un traumatisme, les instincts de survie normaux de notre esprit et de notre corps passent la vitesse supérieure. Toutefois, cela peut pousser notre système d'alarme (amygdale) à rester bloqué à cette vitesse. Ainsi, une personne qui ressent une peur permanente pour sa survie est susceptible de déclencher quatre catégories principales de réactions : Fight, Flight, Freeze et Fawn (combat, fuite, inaction et soumission).

        1. Combat – Le mode combat est un état de préservation de soi à tout prix. Dans ce mode, sentir un danger peut se traduire par une colère explosive, de l'agressivité et des crises émotionnelles.
        2. Fuite – Le mode fuite peut être caractérisé par une sensation accablante de panique et d'anxiété menant à une incapacité de se détendre en raison d'une inquiétude excessive. Dans cet état, la personne peut avoir l'impression qu'elle a besoin de tout contrôler, d'être parfaite, ce qui peut aussi l'amener à supprimer ou éviter les situations de stress.
        3. Inaction – Le mode inaction peut être utilisé quand la personne est envahie par une quantité de stress telle qu'elle la pousse à se dissocier du moment présent. Dans cet état, la personne peut ressentir le besoin de s'isoler ou de se cacher du monde, être comme dans un brouillard et ne pas savoir comment gérer les situations stressantes.
        4. Soumission – Le mode soumission est souvent présent suite à des traumatismes liés à des abus. Pour rester en sécurité, la personne fera souvent ce que l'autre demande, par peur de pouvoir être à nouveau blessée. Le mode soumission devient une stratégie de gestion qui n'est d'aucun secours car elle peut mener la personne à être exploitée physiquement ou émotionnellement, et potentiellement à reproduire un traumatisme.

Déclencheurs

Certains des symptômes traumatiques les plus intrusifs sont des déclencheurs et peuvent mener à une série d'autres symptômes. Les déclencheurs sont terriblement intrusifs car beaucoup de personnes ne connaissent pas tous leurs déclencheurs. Le corps humain se protège tout seul, ce qui mène à la réaction automatique à tout signal pouvant indiquer un danger potentiel. Le cerveau est très doué pour reconnaître les modèles et peut facilement réagir suite à de nombreux facteurs, ce qui donne une plus grande probabilité de répondre à un déclencheur.

Un déclencheur n'est pas le fait de se rappeler quand nous étions en danger, mais plutôt une sensation soudaine et écrasante d'être face à un danger immédiat et le besoin de réagir en conséquence pour se remettre à l'abri. En réagissant à un déclencheur, une personne peut ressentir une multitude de symptômes en cascade :

    • Anxiété/Peur
    • Hausse du rythme cardiaque
    • Troubles digestifs
    • Souffle court/Hyperventilation
    • Pensées obsédantes
    • Réactions rapides et disproportionnées aux événements
    • Sensation de gêne
    • Hypertension
    • Tensions musculaires, convulsions, tics
    • Une multitude de pensées inutiles

 

Croissance et résistance post-traumatiques

Bien que beaucoup de personnes connaissent au moins un événement traumatisant dans leur vie, toutes ne souffriront pas de TSPT. Même quand une personne est diagnostiquée en état de stress post-traumatique, le récit de son expérience comprend un moment de survie. Souffrir d'un traumatisme n'est pas la même chose qu'avoir un défaut ou une faiblesse. Le traumatisme est un outil de survie et de sécurité particulièrement efficace. Il peut aussi servir de tremplin pour trouver et construire sa résistance. Si elle est soutenue et soignée, une personne sera non seulement capable de se remettre et de survivre, mais elle pourra aussi mener une vie pleine et florissante. La croissance post-traumatique est une théorie selon laquelle les gens peuvent grandir au-delà de leur traumatisme, en apprenant à maîtriser de nouveaux outils et de nouvelles facettes d'eux-mêmes suite au traumatisme.

 

Créer sa résistance

Durant notre vie, nous rencontrons forcément de l'adversité, des défis complexes et des moments qui mettent notre résistance à l'épreuve. Il y a des moments où tout le monde peut montrer sa résistance et sa capacité à changer de cap, à guérir physiquement et émotionnellement, et à changer des choses dans leur vie ou celles des autres. La résistance n'est pas la capacité à supporter tout ce qui nous arrive, mais plutôt la capacité à se montrer flexible et à s'adapter à nos besoins pour persévérer dans une période difficile.

Bien que ce concept de résistance soit toujours à l'étude, il y a déjà plusieurs choses que vous pouvez faire pour essayer d'améliorer la vôtre :

L'échec comme point d'appui

L'échec n'est pas nécessairement la fin. Il peut aussi être le début d'un nouveau chemin qui nous guide vers un meilleur futur. Nous pouvons utiliser ce que nous avons appris de l'échec et les retours reçus des autres pour devenir plus forts.

L'autorégulation

Notre meilleur allié, c'est nous. Même sous le coup d'une agitation, d'une action ou d'une émotion extrême. Quand nous sommes stressés et que nous pensons ne rien pouvoir faire, ces conseils peuvent nous aider à gérer nos sentiments et nos réactions face à ce qui se passe autour de nous :

        1. Être à l'écoute de ce qu'on ressent – Identifiez vos émotions si vous le pouvez. Acceptez-les et utilisez-les comme une force, et non comme une faiblesse.
        2. Accepter – Essayez d'admettre que ce n'est pas grave d'être anxieux ou d'avoir peur. Nos émotions font de nous ce que nous sommes, mais elles peuvent aussi nous rendre plus forts.
        3. Respirer – N'oubliez pas de respirer, toujours. Accordez-vous un petit moment pour respirer et reprendre à zéro afin de pouvoir réagir comme vous le devez.

Faites confiance à votre escouade

Dans les moments les plus stressants, ce qui peut nous rendre plus forts est de savoir que nous avons une formidable équipe derrière nous, prête à nous aider. Avoir pleine confiance en notre équipe nous aide à être plus forts et à trouver la résistance nécessaire pour continuer d'avancer.

La résistance peut aider à nous défendre et à gérer divers problèmes de santé mentale, comme la dépression et l'anxiété. La résistance peut aussi aider à compenser des facteurs qui augmentent le risque de trouble de la santé mentale, comme le harcèlement ou un précédent traumatisme. Faire preuve de résistance peut grandement améliorer votre capacité à gérer un problème de santé mentale dont vous souffrez déjà.

 

Où trouver de l'aide

Le traumatisme est une chose complexe et chercher de l'aide est vital si les symptômes progressent. Quand on travaille autour du traumatisme, il est essentiel de trouver un professionnel qui soit au courant des soins adaptés (Trauma-informed care en anglais).

Ce genre de soin a pour but de :

      • Réaliser l'impact global du traumatisme et comprendre les chemins menant à la guérison
      • Reconnaître les signes et les symptômes de traumatisme chez les patients, les familles et le personnel
      • Intégrer des connaissances sur le traumatisme dans les politiques, les procédures et les pratiques
      • Éviter de façon active tout ce qui pourrait créer un renouveau du traumatisme

Pour trouver un thérapeute, vous pouvez consulter les ressources suivantes :

Pour les personnes qui traversent des temps de crise et qui se trouvent aux États-Unis, demandez de l'aide en appelant le 988, or discutant en ligne ici. Si vous vous trouvez en dehors des États-Unis, consultez notre section internationale dans la catégorie Prévention du suicide.

Si vous vous êtes sérieusement blessé.e ou que vous sentez que vous allez le faire, appelez ici :

  • États-Unis, Canada et Mexique : 911
  • Royaume-Uni et Irlande : 999 et 112
  • Australie : 000 et 112
  • France, Allemagne, Italie, Espagne, Corée du Sud, Pologne, Russie et d'autres : 112
  • Urgence malentendants : 711 puis 988 ; 321-800-3323 ; Vidéophone : 573-303-5604 ; et « HAND » par SMS au 839863

 

Ressources supplémentaires (en anglais) :